La lenteur
Oh lenteur, qu’es-tu ?
Tu peux t’inviter ici, chez moi, en moi à chaque instant et si je te donne le temps…
Lent, lenteur…oups…si ça avait un gout d’ennui…
Ennui parce pas intense…
Parce qu’intense, c’est plus vivant…
Parce que si c’est plus vivant, c’est plus rempli…
Rempli…parce que j’ai peur du vide… ?
Et si la lenteur était justement tout le contraire.
Si ce rythme te permettait de te gouter, te découvrir, te rencontrer…
Parce qu’il y a lenteur, tu laisses de l’espace à autre chose.
Parce qu’il y a lenteur, tu peux prendre le temps de gouter, savourer autrement.
Parce qu’il y a lenteur, tu peux prendre le temps d’observer, de voir autre chose.
Parce qu’il y a lenteur, tu peux être présent autrement à ce qui se vit.
Parce qu’il y a lenteur, tu peux laisser ta douceur être.
Parce qu’il y a lenteur, tu ouvres l’espace pour rencontrer autrement.
Alors, plus, tu te laisses aller dans ta lenteur, plus, tu te rappelles de qui tu es, cet espace infini.
Et là, s’ouvre un autre monde, un monde d’une autre richesse.
Tu rentres dans ce monde, où l’espace est dense et remplie autrement, où les limites disparaissent et laissent apparaitre un vide, un vide oui, par contre, un vide plein…
Un vide plein d’une nouvelle saveur, une saveur de ce qui-là partout, autour de toi, à chaque instant.
Et parce que tu te laisses aller à la lenteur, tu peux te rencontrer, toucher ce qui est, ce qui est là au-delà des formes, cet espace infini de paix et d’Amour que tu es.
Alors, bienvenue à ta lenteur, invites là, donnes lui de la place chez toi, en toi et tu rencontreras ce que tu es, cet Amour infini que tu Es.
Extrait d’un recueil de perles de conscience de Frédérique Delhomais